— solvej petite dernière, petite surprise, elle est née cinq ans après artemisia ; leurs parents n’avaient absolument pas prévu son arrivée et avant-même sa naissance, elle était choyée.
— sa famille est exigeante (énormément), leur père est un homme orgueilleux et fier qui a pour ainsi dire tout réussi et en attend de même pour ses enfants ; leur mère, une femme douce mais effacée, très aimante.
— très tôt, solvej a compris que quelque chose était cassé entre elle et sa sœur ; elle ne savait pas quoi, ne comprenait pas pourquoi, mais se disait qu’elle ne l’aimait pas. ça l’a énormément blessée mais elle a vite décidé de tout faire pour y remédier et bien s’entendre avec elle –en étant encore une enfant, à l’époque.
— sa mémoire est assez trouble concernant son enfance ; entre les souvenirs qu’elle pense être des rêves et les séances d’oubliette, elle ressemble à un immense puzzle dont elle aurait perdu des pièces. Solvej ignore pourquoi, ce qu’on ne lui dit pas –et pourtant, elle les sent, les secrets. parfois, elle ose demander ; mais elle a fini par comprendre qu’elle ne recevrait rien de plus que des mensonges.
— ce qu’elle a oublié, c’est les catastrophes monumentales qu’elle a provoquées ; sa trop grande affinité avec la magie a plus d’une fois exposé le monde sorcier aux moldus, et ce de façon éclatante, limite théâtrale.
— elle est surprotégée depuis ses premières « bêtises » ; un peu pour elle, beaucoup pour éviter qu’elle ne recommence et foute le secret en l’air. sa magie a été partiellement scellée mais elle ne le sait pas, sent qu’un truc la gêne sans savoir quoi ; encore une fois, quand elle demande, on lui dit ne pas comprendre. elle n'avait quasiment pas le droit de sortir de la maison, enfant, parce qu'on craignait qu'elle enchaîne les catastrophes et, jusqu'à Freyas Evige, elle n'a pas souvent eu l'occasion de voir le monde extérieur.
— le premier amour de sa vie c’est abel, son plus grand frère. et son premier copain –l’année de ses quinze ans– a très vite été informé de ce détail (tout comme du fait que rien au monde ne passerait avant sa fratrie). leur relation s’est écoulée pendant quelques mois avant de se terminer en bons termes.
— « etta » vient de la féminisation de « henri » (henrietta), le second prénom de leur père. c’est lui qui a commencé à l’appeler comme ça, en faisant au passage sa petite princesse, creusant un fossé invisible autour d’elle, sans qu’elle ne le voit encore. elle a pris l’habitude de se présenter comme « solvej » ou « etta » de façon parfaitement aléatoire en oubliant parfois de préciser quel est son prénom et que oui, c’est bel et bien une seule personne.
— elle ressent une admiration sans borne pour tous ses aînés, mais venzel tout particulièrement du fait de son métier et du courage qu’il dégage ; elle est tout bonnement incapable de tenir sur un balais, quand bien même il ait essayé de lui apprendre. (et puis, au fond, elle aime bien le fait qu’il tienne tête à leur père, vive sa vie ; elle a beau être sa petite princesse, une part d’elle aspire à faire de même, au fond)