Vous pourriez me dire, qu'est-ce qu'un type aussi baraqué et aussi grand que le professeur d'étude des baguettes magiques a à gueuler comme un putois dans les jardins de l'école de Freyas ? Et bien la raison était simple : 44 cm, 2.8kg, poils longs et soyeux, épaules crèmes, flancs argentés, petites patounes qui grimpe vite et un caractère bien trempé, le tout prénommé comme son maître l'indiquait par sa voix braillarde...
« CHARLYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! »
La petite bête s'était vexée. Ayant volé un objet à un élève, Khris l'avait grondé et depuis 48 heures, Charles n'en faisait qu'à sa tête. Sauf que cela faisait maintenant 5 heures qu'il s'était barré et n'était pas revenu, ce qui avait mis la puce à l'oreille de notre professeur. Partant à sa recherche, nul doute que le capucin faisait tout pour éviter son propriétaire, si bien que à peine retrouvé, il disparaissait des radars.
« Sale morveux ! » Et c'était peu dire. Faisant en plus semblant d'être coincé dans un arbre ; soit très crédible pour un petit singe ; il en avait fait grimper Khris au plus haut du chêne avant de...filer à l'anglaise, laissant l'adulte là...coincé à son tour. « C'est pas vrai... »
Un crac se fit même entendre. En même temps, j'aurais aimé vous y voir, un gaillard d'un mètre quatre vingt douze, pesant pas moins de quatre vingt dix kilos...la situation aurait pu être tout aussi simple si votre cher professeur n'en avait pas laissé sa baguette dans son bureau...n'est-il pas ?
hrp ; Voilà j'espère que ma réponse saura te satisfaire hehehe
feat FREE
Ciel bleu, aucun nuage à l'horizon. Un temps idéal pour aller poser son joli fessier dans l'herbe fraîche dans les jardins de Freyas. Une pause de plus d'une heure suite à un cours avec les troisièmes années. Il faut savoir en profiter, n'est-ce pas. Confortablement assise, sa longue écharpe habituellement nouée autour du cou, faisant officie de protection entre l'herbe et sa personne. Il serait embêtant que d'avoir une tache à un endroit assez spécial, alors que sa journée n'est visiblement pas terminée. Il lui reste encore quelques élèves à faire étudier.
Yeux fermés, légère brise venant rencontrer son visage. Faisant virevolter sa longue chevelure blonde pour l'occasion, détachée. Elle repense à sa charmante Naya qu'elle a laissée chez elle. Une mignonne petite chatte au court pelage noir. Toujours très câline envers sa maîtresse, mais avec les autres c'est autre chose. Tristesse que de devoir la quitter chaque matin pour aller travailler. Tellement Marianne aurait été plus heureuse de rester à la maison, dans son lit avec l'animal venant se blottir contre sa poitrine en ronronnant de contentement.
Bruit de branches craquant provenant non loin d'elle. Au départ, la demoiselle pense surtout à des oiseaux se chamaillant. Cependant, en entendant une voix qu'elle ne connaît que trop bien demander à l'aide, son opinion change. Ses paupières s’entrouvrent, alors qu'elle décide de se lever pour partir à la recherche de la fameuse voix. Trouvé !
Voilà un collègue en mauvaise posture, perché dans cet arbre. Au départ, l'envie d'exploser de rire lui vient à l'esprit, mais elle ne le fait pas - et dieu que cela est compliqué. Il lui faut s'insulter mentalement pour y arriver -. Au lieu de cela, Marianne ouvre la bouche, un sourire moqueur naissant sur ses lèvres.
« - Bonjour Khris, quel magnifique temps pour jouer à chat perché. Si j'avais su, je t'aurais amené ma Naya pour qu'elle te montre comment faire. Par contre, le gabarit n'est pas le même, je le crains. »
Moment de pause ou la professeur le scrute encore plus. Elle n'en rate pas une pour dire des idioties, même en étant adulte. En fait, c'est surtout en étant adulte, qu'elle prend plus de plaisir. Cela lui permet d'évacuer certaines choses dans la rigolade. Faut-il encore avoir un bon public pas trop coincé.
« - Cela ne me dérange pas que de t'aider à redescendre mon cher ami... Mais, peux-tu éclairer ma lanterne Khris ? Pourquoi te retrouves-tu dans cette situation. Oh et si j'y arrive, je veux un petit quelque chose en retour. »
C'est fou comment Marianne ne perd pas le nord. Mais que voulez-vous, on ne refait pas une équipe qui gagne. « halloween »
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Re: Panique à bord [Libre] Δ Jeu 7 Mar - 11:02
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« Panique à bord »
Il devait avouer qu'il maudissait son capucin. Coincé dans un arbre. Pas qu'il avait peur du vide, mais là ou il était grimpé, c'était assez risqué. Les branches étaient fragiles à côté de sa masse et pire que tout, sa chemise venait de se coincer et il entendait déjà, par sa tentative de descente, qu'elle se déchirait. Ça promettait. Jurant quelque peu, se disant qu'il ne serait peut-être pas aidé, il tira une autre fois sur le tissu, un gros "Chhhrrrr" se faisant entendre. Ça, plus une voix qui lui était bien connu et qui fit descendre son regard vers le sol.
« Marianne ! » Elle tombait bien...si on oubliait son humour et...attendez, elle marchandait !? « Tu ne peux pas me faire ça quand même ! »
Clac. Merde...il tente de descendre d'une branche ou deux, mais c'était sans compter sa chemise qui le retenait.
« C'est Charles...il me fait tourner en bourrique ! Tu as cru que j'aimais grimper aux arbres comme passe-temps ? »
Il le dit avec humour, il rigole et imagine bien son chat et son capucin se narguer respectivement face à leurs aptitudes. Lui n'en a pas, soyons clair sur le sujet. Sauf que son amie n'a pas l'intention de l'aider dans ce talent inexistant...
« Et ce que tu veux, tu auras ce que tu veux, pour le coup, je crois que je ne peux rien te refuser. Et si tu pouvais y aller un peu plus vite, je crois que ma chemise est entrain de... »
CHRR. La chemise lâche, reste coincée sur la branche, tandis que Khris se rattrape à la première branche venu...torse nu. Ça pique, son torse est éraflé mais au moins...il est plus proche du sol...il faut voir le bon côté des choses.
« TOUT CE QUE TU VEUX FAIS MOI DESCENDRE !!! J'AI VU SUR TON DÉCOLLETÉ ET C'EST PAS BIEN ! »
Pas qu'il était pudique, mais quand même...et pas que la vue était désagréable, mais malgré les idées que tout le monde se faisait...Khris n'oserait pas.
Il l'a remarque du haut de son perchoir, l'appelant par son prénom avec une pointe d'espoir. Vite balayée avec le marchandage de Marianne. Elle qui émet un petit rire. Pauvre petit garçon, a-t-il vraiment oublié de comment elle est ? Écoutant avec attention son ami, elle s'imagine bien la scène. Chose aisée lorsque l'on a l'habitude du caractère du capucin. Ce n'est pas la première fois qu'il mène son maître en bourrique.
« - On ne sait jamais mon cher ami. Un coup sur la tête et l'envie que de grimper aux arbres peut être fun par la suite. »
Mains venant se joindre contre sa poitrine. Son regard brillant se faisant malicieux. Ne jamais dire cela à une personne de sa trempe. La voilà déjà qu'elle pense à ce qu'elle pourra demander à Khris en retour. D'ailleurs, n'y a-t-il pas un jeu qui devait sortir dans quelques semaines et qui pouvait, potentiellement lui plaire. À méditer là-dessus.
« - J'accepte ton offre alors.»
Bruit d'un t-shirt qui se déchire, le corps s'affaissant quelque peu. Bon, finis de rigoler pour le moment. Ni une ni deux, la voilà qu'elle attrape sa baguette magique. Coup d'oeil aux alentours, repérant quelque chose l'intéressant grandement. Une élève - à en juger par son apparence - tenant son balai de Quidditch dans les mains. Mouvement du poignet en lançant par la même occasion un Accio audible.
« - Pardon, j'ai besoin d'aller sauver un gros ours perché dans un arbre.»
Balai venant directement à Marianne. Après l'avoir enfourché, la prof s'élance vers son ami, ne s'arrêtant qu'une fois en face de lui. Encore une fois, les voilà qu'ils attirent l'attention. Une bien mauvaise habitude.
« - Même si la vue de ton torse pouvait faire fondre un glacier, pourrais-tu t'accrocher ?"»
Marianne souhaitait rajouter une petite phrase, mais se ravisa. Elle amorce la descente, lorsque l'autre est en sécurité selon elle. Cependant, entre ses cheveux venant se positionner devant ses yeux et le poids évidant de monsieur, il est difficile que d'avoir une trajectoire stable. Ils tanguent dangereusement, manque de passer par-dessus bord. Alors quand les pieds de mademoiselle foulent de nouveau le sol, son corps s'étale de tout son long dans l'herbe - quelques brins venant de loger dans sa bouche -. « halloween »
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Re: Panique à bord [Libre] Δ Jeu 7 Mar - 14:08
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« Panique à bord »
Il n'est pas sur de l'avoir bien entendu, mais il sait qu'il va devoir sortir le porte-feuille pour ce service. Mais tant pis, dans l'instant il souhaite juste descendre : si grimper aux arbres ado était un jeu enfantin, sa carrure adulte changeait la donne. Il le savait, mais ne pouvait s'empêcher de ce mettre dans de telle situation avec Charly. La voyant partir, ne sachant pas trop qu'elle idée elle avait derrière la tête, c'est bougeant un poil qu'il fit encore craquer une branche. Bon stop Khris, si c'est pour te rétamer au sol et finir à l'infirmerie...
Mais c'est alors qu'il voit cette princesse venir sauver son prince. La scène est comique. Et elle te demande de t'accrocher. Mais il n'est pas monté sur un balais depuis facile 13 ans ! Le stress te prend, c'est un coup à se planter.
« J'avais beau être un bon frappeur à l'époque, là...je ne suis pas sûr de ton idée bichette. »
Mais il n'a pas le choix, il le sait, alors il tend la main, s'accroche et à deux sur un balais, voilà qu'ils descendent, mais se rétame à quelques centimètres du sol. Et tandis que madame mange de l'herbe, notre professeur se rattrape au mieux et se retrouve par dessus elle, relevant très vite ses bras pour éviter de l'écraser de ses nombreux kilos. Ses jambes ne bougent pas, comme paralysés par l'affaire, son cerveau ne fait pas le lien avec le reste et il reste là, les muscles tendu comme un arc.
« Belle journée pour du Quidditch, hm ? »
C'est plus fort que lui. Il prend une grande respiration tandis que l'élève à qui elle avait emprunté le balais arrive vers eux pour le récupérer et les regarder bizarrement.
« Merci pour ton...balais jeune demoiselle...tu peux y aller. »
Et l'élève de partir un peu bredouille...Khris lui faisant un sourire avant d'enfin réussir à se redresser, restant à genou, venant attraper les bras de Marianne pour la relever dans ses bras.
« Et bien, heureusement qu'on est meilleur pour d'autres choses. » Et de rire un peu, venant lui retirer de l'herbe dans ses cheveux. « Merci beaucoup, j'ai cru que je finirais à l'infirmerie avec toutes ses singeries ! »
Le regard est tendre, mais les regards que lancent ceux qui ne sont pas très loin interpelle notre professeur. Ah oui, c'est vrai...il fait frais et...il pointe un peu là.
Manger de l'herbe n'est vraiment pas sa tasse de thé à Marianne. Alors, imaginez avec un grand gaillard l'écrasant presque - même s'il évite d'y mettre tout son corps -. Nombreux sont les regards se posant sur le drôle de duo. Tout deux au sol, l'un sur l'autre avec Khris sans t-shirt. Si avec cette magnifique scène, ils n'ont pas de remarques par la suite, cela serait fort étonnant - du jamais-vu -.
Impatience de la part de la demoiselle qui tente de se relever, sans succès. Elle veut qu'il se dépêche un peu plus, cela devient trop inconfortable. Vive la douleur commençant à se réveiller au niveau du bassin - à quelques heures de la reprise du travail -.
« - Belle journée oui... Mais pour du Quidditch, on repassera veux-tu. »
Essaye t'elle d'articuler avec difficulté. Si lui n'en a pas fait depuis l'âge de treize ans, pour la prof, la voilà vaccinée pour un bon petit moment. Finalement, c'est moins dangereux de rester dans son lit douillé à jouer aux jeux-vidéos.
Enfin, le poids s'allège et son ami vient la redresser. Ce n'est pas trop tôt qu'elle pense en faisant une grimace. Dommage que l'élève soit partie, Marianne aurait pu la remercier à son tour - bien qu'avec des brins d'herbe dans la bouche, cela lui donne plus envie de vomir -. Malgré tout, son corps est parcouru d'un spasme à la réplique de Khris.
« -Idiot...»
Elle souffle dans un petit rire. Toujours des phrases ambiguës. Il s'agit là quasiment d'une marque de fabrique entre Khris et Marianne. Ce n'est pas étonnant que d'observer des réactions bizarres suite à des répliques dans le style. C'est même extrêmement drôle. Paupières manquant de se fermer, se laissant bercer par l'étreinte de son ami. Pour le côté caline de mademoiselle, elle se sent en sécurité dans les bras de monsieur. Tellement qu'elle serait prête à s'endormir dans la seconde qui suit.
Non, il ne faut pas pense-t'elle en s'éloignant quelque peu de l'autre. Moment de silence avant de venir se tenir le ventre, hilare.
« - Pardon, mais je n'étais pas prête.»
Difficulté de s'arrêter, surtout en observant son pote torse-nu. C'est que Marianne va finir par pleurer à force de se tordre ainsi.
« - Je ne peux pas t'aider pour le coup. Est-ce que tu travailles tout à l'heure ? Va falloir que tu ailles te chercher des habits de rechange. Par contre, je ne sais pas si les autres membres du personnel seront contents que de votre les lambeaux dans l'arbre.»
Question perspicace qu'elle pose en penchant la tête sur le côté, les yeux toujours larmoyant. « halloween »
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Re: Panique à bord [Libre] Δ Dim 10 Mar - 12:57
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« Panique à bord »
Le bon côté des choses, c'est qu'il fait toujours autant rire Marianne malgré les années. Ce n'est pas donné à tout le monde de garder un humour certain en grandissant, si ce n'est dire en devenant sage. Mais devenait-on réellement sage avec l'âge ? A en voir les deux énergumènes, la question se posait franchement. De plus, commençant à avoir froid, ce n'était même pas ses propres bras qu'il frottait pour se réchauffer, mais ceux de la demoiselle...Et bien qu'il se savait pas trop mal physiquement ; si on oubliait encore et toujours les traces de Naya qui jonchait ses épaules et son dos ; être ainsi à la vu de ses propres élèves n'était pas une idée si...attrayante.
« Pour la chemise...faudrait déjà que je me change et que j'aille chercher ma baguette. Si Ossian apprend ça ; et je ne doute pas un seul instant que cela monte à ses oreilles ; je sens le sermon arriver. »
Un rire, il est loin d'avoir peur du Directeur, ce qu'il craint plus c'est l'ennui de devoir boire un thé noir de force avec ce regard moqueur de ses péripéties. Et à ne pas s'y tromper, Lennart était très doué pour ça...
« Enfin en attendant, on est encore fiché...et Charles s'est barré...j'ai la poisse. »
Il se relève, aide Marianne à en faire de même, puis place enfin ses bras autour de son torse, le vent sur sa peau faisant dresser ses poils sur les avants-bras. Il n'allait tout de même pas rester là trente six ans non plus. Jusqu'à ce que l'arrivé de Charles se fasse, grimpant, comme si de rien n'était, sur l'épaule de son propriétaire.
« AH ! Te voilà enfin ! » Et de faire une sacrée tête en voyant ce qu'il avait dans les mains. « Mais...c'est...euh...»
Et de regarder Marianne. Puis à nouveau Charles. Khris aurait pu péter un scandale à son capucin s'il ne savait pas ou il était parti chercher ça. Parce que Charly n'allait que dans une seule autre chambre dans tout le campus...et ce n'était pas celles des élèves, mais bien celle de la professeure...
Il est vrai que Khris avait des blessures de guerre. Rien de grave en soit, mais torse-nu on pouvait facilement observer de nombreuses griffures faites par la tendre et adorable Naya. La mimine de Marianne, s'avérant surtout charmante avec sa maîtresse. À croire qu'elle semblait jalouse de l'homme sans que la prof ne sache trop pourquoi.
Elle l'écoute en rigolant à son tour. C'est communicatif entre eux deux. Tellement que les gens doivent se demander si ça leur arrive à être sérieux par moment. Ossian, directeur de Freyas Evige, mais aussi un très bon ami de l'homme. Personne qui s'amusera certainement de les taquiner une fois de plus.
« - Est-ce que cela t'étonnes encore avec le temps ? Peut-être que l'on nous a jeté une malédiction.»
Elle lance le plus naturellement du monde. Il faut dire que Marianne ne le voit que comme ça et non parce que leur duo est constitué de deux imbéciles. Elle le laisse l'aider, époussetant ses vêtements une fois de nouveau débout.
Envie maladive que d'amener ses deux mains vers les petites boules de chair tendue par le froid, afin de les pincer avec espièglerie. Heureusement - ou malheureusement -, Charles le capucin de Khris vient à leur rencontre. Moment de blanc avant de comprendre pour madame ce qui se passe. Vive rougeur venant colorer ses joues, l'ensemble même de son visage. Bouche qui s'entrouvre, voix irritée.
« -Sale...»
Macaque. Impossible pour la prof que de finir sa phrase, tant un sentiment de gène vient l'envahir. Jamais cet animal ne comprendra que Marianne ne veut pas de lui dans sa chambre. À chaque fois, il en repart avec une nouvelle trouvaille. Cette fois-ci, il s'agit "juste" d'un soutien-gorge couleur crème en dentelles. Rien d'alarmant n'est-ce pas ?
« - Pourrais-tu m'aider à récupérer ce qu'il a volé mon cher Khris ? Sinon je risque de l'embrocher et le faire rôtir.»
Il y a de la menace dans l'air, Marianne commençant à sortir de ses gongs. Il ne s'agit pas d'une véritable question. Elle ne lui laisse pas le temps, pointant sa baguette sur Charles tout en souriant de manière dangereuse.
« - Peut-être devrais-je te figer toi. Ou alors, t'amener à Naya qui devrait te concocter quelque chose de plus agréable.»
Une malédiction ? Manquerait plus que ça tiens. Quoi que ça se tenait quand on y repensait...et cela restait comique. Khris n'était peut-être pas prêt à se séparer de cette malédiction tant elle restait tout à fait dans son humour. Enfin humour, qui avait à priori ses limites, surtout quand on voyait Monsieur Charles se pointer avec le soutien-gorge de Marianne. Et dieu seul savait à quel point Charly était un capucin adorable mais trop farceur. Alors oui, la demoiselle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Khris en connaissait les tenants et les aboutissants.
Et au mot rôtir, Khris eut un mouvement de recul, pire encore lorsqu'elle sortie sa baguette. Il posa alors ses mains sur son petit singe comme protection.
« Voyons ma douce, c'est...un animal, il ne sait pas ce qu'il fait ! Et je te prierais de baisser cette baguette. » Parce que la tête de Charles et Khris à l'heure actuelle ressemblait pas mal à ceci : ⊙.☉". « Tu...euh...CHARLES COURT ! »
Court, vole, DÉGUERPIE ! Khris avait alors jeté son animal pour qu'il fuit la magie qui allait tomber mais l'envol ne se passa pas comme prévu. Le capucin en lâcha alors le soutif qui atterrit nul par autre qu'en plein sur la face de son maitre.
« Aah ! »
Il n'eut alors pas le temps de savoir si son familier s'était barré à toute vitesse ; après tout juste quelques secondes l'avoir retrouvé ; que sa main attrapait le sous-vêtement et le regardait rouge pivoine. Il ne s'était jamais inquiété du tour de poitrine de sa propriétaire mais l'avoir sous les yeux...
« 95D. »
Il l'avait dit tout haut ! Oups. Allant alors pour rendre l'objet du délit à Marianne, il se rétracta pour tenter de la détendre un peu, posant le soutien-gorge sur son torse. Après tout, il était torse nu là non.
« Est-ce-que ça me va bien ? J'ai un doute sur la taille. »
Pas sur que cela calme la colère de la professeure, mais c'était pas faute d'essayer avant de vite fuir se changer pour ses cours...
Elle était prête à le dire, ce mot permettant de figer ce pauvre animal. Il retarde l'inévitable en cherchant à la calmer. Le sortilège lui brûle à la gorge, devant se mordre les lèvres afin de ne pas faire une erreur. Cela serait étonnant que le directeur accepte que l'on se jette des sorts juste pour ce genre d'affaire - il est juste question de son intimité, mais passons -. Alors, elle offre un regard glacial au macaque et son maître... Qui le protège en plus. Comment Khris peut-il lui dire de courir, alors que l'autre a le sous-vêtement de madame. Colère grandissante, tandis qu'elle va pour s'élancer à la poursuite du capucin.
Il a de la chance que l'objet convoité par Marianne lui échappe. Toutefois et comment dire, dommage pour celui le récupérant, même si ce n'est pas fait exprès. 95 D... À présent, ce n'est plus de la gêne qui l'a fait rougir. Elle a beau le considérer comme un grand-frère, il y a une limite à la bêtise - oui, vous avez bien lu les enfants -. Regard assassin en son encontre, paroles presque crachées avec violence.
« -Je te prierai de ne pas beugler à nouveau mon tour de poitrine si tu ne veux pas finir en pâtée pour chat.»
Au fond, elle le sait qu'il tente de la faire rigoler. Cela pourrait même réellement prendre si Marianne n'était pas aussi têtue. Une fois qu'elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs. Chat sauvage qu'elle devient une fois énervée. Sortant ses griffes en permanence. Prête à bondir à la moindre occasion.
Inspiration, expiration. La voilà qu'elle ferme les paupières quelques secondes. Son rythme cardiaque fini par ralentir. Lorsqu'elle regarde de nouveau Khris, Marianne semble plus amené à refaire des blagues. Chose qu'elle met en ouvre dans la foulée, répondant à son ami suite à sa petite question.
« - Je pense savoir ce que tu pourrais faire avec Charles pour te pardonner de m'avoir mise dans l'embarras. Cependant, pour le moment, je ne t'en dirai pas d'avantage.»
Idée derrière la tête dont elle sait qu'Ossian sera heureux que de pouvoir y assister. Et surtout, mettre à son tour son ami dans un état de gêne.
« -Allons de se pas récupérer des vêtements pour toi mon ami.»
Lance-t'elle en tendant sa main pour pouvoir récupérer son bien.
Bon, ton humour vraiment taquin, tu aurais pu repasser dessus, mais dans le fond, outre le 95D sorti comme une lettre à la poste parce que clairement, tu ne t'y attendais pas, ça allait, tu restais toi-même, Marianne le savait. Et c'était comme ça qu'elle t'aimait, non ?
« Baisse ta baguette, s'il te plait bichette... »
Un sourire, quand elle le fit, la phrase qu'elle te donna te décolla alors un sourire peu...peu...il n'y avait pas de mot. Tu lui devais déjà un service pour qu'elle t'ait descendu de l'arbre, là on parlait carrément d'un autre service pour la crasse que venait de faire ton capucin. Bon...tu le savais, tu n'aurais pas assez d'une vie pour lui rendre la pareille, mais tout de même...
« Je ne sais pas si ce que tu as en tête va m'enchanter mais soit...tu sais bien que je ne peux rien te refuser. »
Et l'idée d'aller chercher des fringues était bonne. Alors sans plus attendre vous vous dirigiez vers la salle des professeurs. Tu avais bien une chemise qui trainait dans ton casier personnel, depuis ton passage express en cours de potion l'an dernier, qui t'avait coûté ton pull et une partie de ton ancienne veste professorale, tu avais toujours un change pas trop loin à portée de main. Ingénieux. Tu te changeas donc, enfin, tes tétons étaient au chaud. Tu plissas cependant tes manches pour être plus à l'aise et revenir vers Marianne, venant lui embrasser furtivement la joue.
« Tu es la meilleure, ça, tu le sais ? »
Un sourire, encore, elle le connait bien ce sourire bienveillant, tu n'es jamais avare de compliment, pour autant, tu sais que ça sent le sapin, car elle a toujours l'oeil vif la demoiselle, son soutien gorge dépassant de sa poche...
« Alors dis moi tout, comment me faire racheter ? Et on a le temps avant les cours seulement ? »
Le service que Khris lui devait au départ, était pour le fait de le descendre de se fichu arbre. Il fallait qu'il fasse la différence et surtout... Encore moins la contrarier. Sinon madame trouvera bien autre chose à lui faire faire. Et de bien plus humiliant que ce qu'elle a en tête. Marianne ne répond rien quant à la phrase de son ami. S'il savait ! Alors, peut-être, aurait-il refusé. À présent, impossible de revenir en arrière. Tant pis pour sa personne.
Ce n'est qu'après avoir récupéré son écharpe que le duo quitte les jardins de l'école pour la salle des professeurs. De nouveau des regards. Il ne pas inaperçu le grand gaillard. Élèves comme d'autres membres du personnel les toisent avec plusieurs réactions. Des rires, des haussements d'épaules, des regards incrédules. De toute façon, à chaque fois que l'on souhaite se faire discret, c'est là où il y a le plus de passage. Marianne l'a appris à ses dépens plusieurs fois. Heureusement, ils arrivent à bon port sans incidences notables.
Tandis que monsieur peut enfin partir à la recherche d'un haut, la dame en profite pour enlever l'herbe accrochée dans son écharpe. Ainsi, elle laisse à Khris un brin d'intimité - quand bien même qu'il ne s'agisse que d'un torse -. Elle lève les yeux vers lui lorsqu'il vient déposer ses lèvres contra sa joue. Rictus, avant d'ajouter d'une voix toute guillerette.
« - Bien entendu que je le sais. Quelle question tu as là. Mais tu peux continuer sur ta lancée toutefois. Je ne t'en empêcherais jamais.»
Sort elle en gonflant les joues, bombant le torse. Par la suite, elle fait mine de réfléchir, son regard se posant sur l'horloge accrochée au mur. Car en plus de ne pas avoir le temps, sa deuxième idée à la demoiselle doit être un minimum préparé.
« -Tu serais heureux d'apprendre que nous n'avons pas le temps malheureusement. Pour la première façon de me remercier, on peut se retrouver en fin de journée et aller en ville.»
La prof marque une petite pause, plantant ses prunelles dans celles de l'idiot.
« - Pour la deuxième idée, il va me falloir juste quelques petites préparations. Je te tiens au courant, mais normalement d'ici deux à trois jours, cela devrait être bon.»
Si elle ne commence pas le nouveau jeu que Khris lui offrira. C'est un coup à complètement zapper tout le reste sauf les cours qu'elle doit donner aux élèves.
« -En tout cas, je suis certaines que tu as plus de seins que quelques femmes. Elles peuvent en être jalouses, tu sais.»
Visage innocent, yeux pétillants toutefois de malices. Non, mais qu'elle perverse par moment.
Khris reste à l'aise même en se changeant, Marianne en a vu d'autre, il en a vu d'autre. Alors même si effectivement il pourrait la couvrir de compliment, il sait bien que cela ne changera pas l'idée qu'il lui doit quelque chose. Mais en soit, ça lui passe au dessus, il ne peut rien lui refuser et ce compliment reste quand même présent pour la remercier. Concernant la suite des événements, elle annonce qu'ils n'ont pas le temps. Il ignore s'il doit souffler...c'est reculer pour mieux sauter. Mais c'est ainsi...jusqu'à ce qu'elle annonce que son désir va se faire en deux parties éloignée. Il se donne donc une semaine en tête. Une semaine pour attendre la sentence...c'est que ça lui décollerait des frissons.
« -En tout cas, je suis certaines que tu as plus de seins que quelques femmes. Elles peuvent en être jalouses, tu sais. »
Ses mains se posent alors machinalement sur sa poitrine. Ses yeux sont écarquillés, puis descendent là ou se trouve ses mains. Elle...était sérieuse ?
« Je...tu crois...tu me trouves gros ? »
Impensable. Lui qui faisait du sport, qui mangeait plutôt équilibré...il malaxe alors, avant de regarder en l'air, faisant mine de réfléchir, puis de laisser ses bras le quitter pour se figer juste devant celle de Marianne. Sans toucher. Les doigts ont une forme prête à agripper, mais il n'en fait rien et n'en fera rien.
« On peut comparer si tu le souhaites. »
Air d'emmerdeur, quand on cherche, on trouve. Heureusement, pas de maladresse, l'horloge de la pièce les ramène à la réalité. Ses mains se ramassent et d'un coup vif, le pas se fait rapide jusque la porte.
« Je te dis à toute à l'heure. On pourra comparer à ce moment là. »
Et au risque de se recevoir une autre pique ; ou pire, un sort ; il fuit jusque sa salle ou il récupère sa baguette et laisse ses élèves arriver petit à petit. Le cours se fait alors, sans encombre. Puis l'après-midi se termine. L'heure de la sentence va tomber ! Tel un accusé à mort, il retourne rapidement dans sa chambre pour se changer et attendre la demoiselle. Un mort qui avait hâte, il fallait croire.
Charles est au passage dans la chambre, au calme. Il dort le bougre. Dans quelle situation t'a t-il et il s'en sort avec une sieste. Tu le fixes, tu n'arriveras jamais à lui en vouloir, tu lui caresses d'ailleurs la tête, passe ton pouce sur le bord de son oeil visible pour le nettoyer et lui offrir un contact sur sa joue, avant de refermer la porte et attendre...et enfin, une apparition.
« Tu en as mis du temps » Tu es suicidaire ma parole. « Et moi qui pensait que tu te précipiterais pour mes services. » Vraiment. « Alors, le programme, princesse Marianne ? » C'est que tu lui aurais presque fait un baise main. Preux chevalier Khris !
Première réaction de monsieur quand on lui sort une réplique de la sorte est de savoir si Marianne le trouve gros ou non. Fou rire garantie, alors qu'elle vient essuyer ses larmes naissantes au coin des yeux. Gros n'est peut-être pas le terme qu'il faudrait utiliser. Khris entretient son corps, on va dire que le sport - la musculation entre autres elle pense -, lui offre de nouvelles perspectives. Elle le regarde avec amusement, espérant que quelqu'un entre dans la pièce et découvre l'autre se malaxer la poitrine. Cela pourrait donner une vision encore plus dérangeante que ce qu'ils ont l'habitude d'offrir de par leur maladresse.
Il souhaite comparer ? Marianne arque un sourcil, méfiante de la tournure de la phrase. Avant déclarer, confiante.
« -On sait déjà que je gagne comme tu as pu le voir avec le trophée de Charles. Toutefois, je pense que ça ne tardera pas à se jouer au final.»
Son regard vient se porter sur l'horloge les rappelant à l'ordre. Dommage d'écourter la conversation. Cependant, les élèves ne l'attendront pas éternellement. Lui offrant un sourire et un petit geste de la main, la demoiselle se dirige vers sa classe. Le reste de la journée se fait sans encombre. Il est compliqué de comprendre réellement les runes, pouvant être interprété de nombreuses manières différentes. Tout dépend du contexte initiale, de la logique de la personne et d'autres paramètres non-négligeable. Cela peut donner un mal de crâne sans nom, toutefois pour Marianne, c'est une matière tellement passionnante.
Les heures passent, les cours s'achèvent enfin pour son plus grand bonheur. Ce n'est qu'après être passée dans sa chambre afin de se changer - et câliner Naya par la même occasion -, qu'elle retrouve son grand ami. Elle a troqué sa tunique de professeur, pour une longue robe blanche et rouge. Ne préférant pas relever sa remarque, Marianne analyse Khris avec attention. Il est malpoli que de dévisager quelqu'un en règle général, mais il doit avoir l'habitude à force avec la demoiselle. Inconsciemment, elle vient claquer sa langue contre son palet. Son ami a encore cette petite lueur dans son regard. En soi, il l'aura toujours, pense-t-elle... Cela ne changera pas, il faut se faire une raison, quand bien même qu'il sourit et dise des bêtises.
Elle lui prend alors la main, geste parfaitement habituel venant de sa personne.
« -Avant toute chose, j'aurai trop peur de me perdre dans la foule, alors n'enlève pas ta main de la mienne.»
Rire sortant de sa bouche suite à ça bêtise.
« -Que dirais-tu d'aller d'abord en ville pour aller boire un petit quelque chose ? Ensuite, je souhaite aller à mon magasin préféré hihihi. Cela te convient ?»
Tu n'es plus un enfant, ni même Marianne, mais tu as cette âme presque innocente quant elle te prend la main. Tu souris, bêtement, tu acquiesces à sa demande, puis tu transplane. En un rien de temps, vous voila dans les rues magiques, puis d'un pas vif voilà que vous rejoigniez la ruelle qui vous fait glisser dans le monde des Moldus. Trop de monde à cette heure-ci. Mais la foule ne te gêne pas, bien au contraire, tu en serais presque un poisson dans l'eau. D'abord, boire un verre, grignoter un truc...ton estomac acquiesce. Alors tes doigts serrant les siens, c'est toi qui prend la première direction d'une boulangerie qui offre aussi un service de restauration. Et c'est entrant dans cette dernière, laissant les notes de sucre envahir vos narines, que tu lui lâches enfin sa mimine afin de choisir. Et de payer. Cela va de soi.
« Aah, même si je sais que c'est pour un service qu'on est là...j'aime vraiment qu'on sorte tous les deux. Même si j'ai des copies à corriger... »
Pointe de culpabilité. Mais tu n'allais pas chipoter, croquant dans ta tartelette fruité et buvant un peu de ce chocolat fumant, tu observes la femme qui est en face de toi se délecter de ce qui allait finir dans son estomac. Tu aimais quand elle était heureuse et là, elle l'était. Alors la fixant et profitant de l'instant, tu finis par observer la foule, le regard las. Tu profites de l'instant calme qui se présente à vous deux, c'est rare et tu le sais, ça ne durera pas. Preuve en est quand un grand gaillard ne fait pas attention avec son plateau et vient le renverser...sur notre demoiselle !
« Atten ▬ » Loupé, essaye encore ! Et inutile d'user de la magie ici, c'est interdit. « Vous ne pouvez pas faire attention ! »
Ta voix gronde, te levant en attrapant une serviette pour la tendre à Marianne. L'autre ne s'excuse même pas, râle d'avoir gâché ce qu'il vient d'acheter. Tu te retiens de lui en coller une, pas de vague, ne pas faire de vague. Attraper ta baguette te démange, mais tu n'en fais rien.
« Je suis désolé Marianne. » Tu es trop gentil, ce n'est pas toi qui vient de détruire sa robe. « Quel imbécile. » Parce que forcément il est déjà parti le bougre.
Tu tentes de l'aider, mais tu ne vas pas non plus glisser tes mimines dans son décolleté. Tu finis alors par te rasseoir, l'observant. Dans ce genre de moment, tu préfères te taire, mais comme tu avais déjà une idée derrière la tête depuis votre départ, c'est un peu l'occasion...
« Et moi qui voulait faire chauffer la carte bleue...Finissons notre goûter, on va t'acheter une nouvelle robe si tu veux bien. »
Blancheur enfantine de deux personnes au corps, pourtant adulte. Aux yeux d'individus extérieurs, le duo est loin d'éprouver qu'un simple sentiment d'amitié. Toujours est-il que ce ne sont que les opinions des autres et non, des concernés. Tout est normal selon Khris et Marianne. Du moins, pour cette dernière, c'est le cas - il est peut-être, possible de constater que la libellule est juste trop bornée pour y voir clair -. Elle vient resserrer son étreinte, tandis que la paire fini par atterrir dans le territoire moldu. Même après le transplanage réussis, leurs mains ne se dessoudent pas. Et tant mieux vu la véritable fourmilière qu'il y a là. Le monde ne dérange pas en soit la demoiselle, cependant ce n'est pas ce qu'elle aime le plus au monde. Mal à l'aise par de nombreux inconnus qui ne manquent pas de la bousculer, mais vite réconforté par cette douce chaleur.
Tiédeur venant à disparaître lorsque la paire s'introduit dans la boulangerie. Elle l'écoute se confier à sa personne, ne pouvant pas s'empêcher de lui trouver un léger côté mignon. Petit gloussement, ses deux mains venant se rencontrer en un clap, elle lui lance un regard brillant de malice.
« -Merci, ça me fait très plaisir de t'entendre dire cela. Sache que c'est réciproque.»
Envie que de sautiller sur place tel une gamine, toutefois se retenant afin de ne pas paraître pour une folle. Sa fourchette vient piquer une des fraises de sa tartelette avant de la mettre à la bouche. Rayonnement de bonheur face à la savoir à la fois sucrée et acide de ce fruit. Le temps semble être suspendu, preuve que pour Marianne, cette situation est celle qu'elle cherche. Ambiance relaxante, sans prise de tête. Ils pouvaient parler librement, de tout et de rien.
Le seconde d'après, la voilà avec du jus d'orange et une part de cheesecake sur sa robe, sans même le voir venir. À peine a-t-elle le temps d'ouvrir la bouche que son ami prend les devants, son visage venant se déformer par l'énervement. Il manque de la frapper, mais semble se retenir - créer une émeute, n'est certainement pas la solution -. Des imbéciles, il y en aura toujours sur terre. C'est malheureux de l'avouer toutefois, c'est la vie. Plus de considération envers la clientèle n'aurait pas, pour autant, été de refus.
Tête sur le côté. Regard interrogatrice suite aux excuses de Khris. Marianne ne comprend guère la réaction de monsieur. Pourquoi est-ce à lui d'agir de la sorte et non, le serveur. Elle prend malgré tout, la serviette tendue pour enlever le plus gros des dégâts.
« -Pourquoi t'excuses-tu ?»
Question évidente envers son collègue. Elle n'attend pas une réponse particulière. Œillade conciliante lorsque le compère lui propose d'aller chercher une nouvelle robe - et accessoirement -, qu'il lui offrirait. Aimable, beaucoup trop d'ailleurs pour le coup. Néanmoins, elle accepte avec ce qui ressemble à de l'enthousiasme - forcé qu'on se l'entende bien -.
« -Merci Khris, tu es un amour. Je connais justement un petit magasin pas trop loin d'ici.»
Dernière bouchée, avant de se lever et perdre légèrement l'équilibre. Mains venant se réceptionner, mais faisant renverser sa boisson - il ne restait qu'un fond -, sur la table. Oh non, que c'est malheureux. Peut-être que passer un petit coup aurait été convenable. Il faut juste ne pas oublier d'omettre que la demoiselle s'est déjà servit des seules serviettes à leur disposition. Et concrètement, vu ce qui est arrivé plus tôt, cela sera sa petite vengeance.
Clin d’œil à son ami, avant de quitter l'endroit, reprenant sa main dans la sienne par réflexe. Gêne légère quand les regards des passants viennent se poser sur ses vêtements.
« -Elle a l'air de plaire ma nouvelle décoration, tu ne trouves pas ?»
Blague à moitié drôle, elle essaye. Ils bifurquent au premier croisement vers la gauche. Magasin simple, avec une petite devanture tout à fait sobre. Ici, la libellule est certainement de trouver son bonheur et pour pas cher. Fonctionnant au coup de cœur et donc, que ce n'est pas sa personne qui fera patienter son camarade des heures et des heures durant. Peut-être même que monsieur pourrait l'aider, lui conseiller quelques robes. Qui sait. « halloween »
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Re: Panique à bord [Libre] Δ Jeu 25 Avr - 10:18
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« Panique à bord »
Pourquoi tu t'excuses, c'est vrai ça...mais c'est plus fort que toi, tu n'y peux rien, tu es vraiment désolé pour Marianne. Alors tu ne réponds pas, tu t'agaces encore et toujours mais tu gardes cela intérieurement. Déjà, elle sait ou aller pour s'acheter une robe de rechange et ça te va, si tu es pour faire du shopping, tu ne veux pas que le temps de lui trouver une autre tenue vous gâche cette promenade. Alors toi qui est d'habitude si droit, tu fermes les yeux sur la boisson qui est tombée avec ton amie et vous quittez les lieux, ta main dans la sienne.
« Les gens sont stupides. Et qu'il s'agisse autant des moldus que des sorciers. »
Tu es peut-être plus froid, mais c'est le temps que la pression retombe. De plus, une fois devant la fameuse boutique, tu entres en compagnie de la demoiselle et les lieux te rendent déjà plus agréable, de nouveau. Peut-être est-ce le parfum qui flotte dans les lieux, ses couleurs poudrées et pastels ou la vendeuse que tu vois arriver, toute pétillante.
« Bonjouuuur, bienvenue dans ma boutique ! Permettez-moi, vous êtes ra-vis-sants tous les deux, c'est adorable ! Oh...mais que vois-je ! Cette vilaine tâche ! » Tu clignes des yeux, les moldus avaient un don vraiment. « Oui nous cherchons...une tenue qui pourrait plaire et remplacer ceci. » Et la vendeuse de rajouter, vraiment enjouée. « Mais bien sur monsieur, je suis persuadé que vous avez bon goût que que vous allez pouvoir aider votre chère et tendre ! Venez, suivez moi, je vais vous présenter quelques nouveautés, vous allez m'en dire des nouvelles ! »
Tu regardes alors Marianne, tu souris, dans le fond, ça t'amuse, suivant la vendeuse. Les gens ont ce truc de vous croire en couple, mais plutôt que de t'en formaliser, vous voilà devant un panel de robe tous aussi...enfin tu n'as pas de mot, ce n'est pas toi qui va choisir, ni en porter. Tu indiques donc à Marianne qu'elle a l'embarra du choix.
« Je te laisse...faire un défilé ? Et tu as besoin d'un avis... »
Ouais, là, tu es un peu plus mal à l'aise, c'est que...tu n'as jamais fait ça ! Enfin si, mais ça remonte à loin ! Déjà que pour toi, tu portes juste ce qui te vient sous la main alors...
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